Le dépôt des candidatures pour les élections législatives du 31 juillet est largement commenté par les quotidiens qui nous sont parvenus.
Les partis et coalitions avaient jusqu’à dimanche à minuit pour faire déposer les listes de leurs candidats à la Direction générale des élections.
Selon Les Echos, ’’au lieu de 25, seules 15 listes se sont présentées à la Direction générale des élection. Les grandes coalitions étaient dans leurs tractations jusque tard dans la nuit…’’.
’’Mimi et Sonko, têtes de liste : duel sans merci’’, affiche à sa Une Bës Bi le Jour, soulignant que pour les investitures aux législatives, Benno Bokk Yaakaar (BBY) mise sur Aminata Touré tandis que Yewwi choisit Ousmane Sonko.
A propos de ces deux têtes de liste nationale, Vox Populi parle du ’’choc des législatives’’.
’’Si Ousmane Sonko, président de PASTEF et député-maire de Ziguinchor a été choisi pour diriger la liste de Yewwi, il va trouver une très coriace en face’’, note le journal, en faisant savoir que c’est Aminata Touré, ancienne Première ministre, ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental qui va diriger la liste de BBY.
De son côté, Vox Populi signale que les coalitions Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal se sont retrouvées pour une grande coalition en vue des législatives.
Selon L’As, le compte à rebours des Législatives ’’est déclenché’’.
Walf Quotidien s’intéresse à la présidentielle prévue en 2024 et note que ’’la troisième’’ candidature de Macky SALL ’’se précise’’.
Recevant, jeudi dernier, la visite de jeunes leaders, Macky SALL a déclaré : ’’Puisque nous voulons plus de démocratie en Afrique, nous disons qu’il faut limiter les mandats, limiter le temps du président à la tête de l’Etat (…) Donc, tous les cinq ans, on va virer des régimes et ça va être un éternel recommencement contraire à l’idée du développement’’.
Pour Walf, ’’il faut être Saint Thomas pour douter encore de la volonté de Macky SALL de briguer le suffrage des Sénégalais pour la troisième fois en 2024. Car il estime que les 12 ans passés à la tête du pays sont insuffisants à cause des procédures qui retardent la formulation et l’exécution des projets’’.
’’Le langage trahit la pensée refoulée ou inconsciente, disent les psychanalystes. Le président de la République a exprimé son désir de briguer un troisième mandat à l’élection présidentielle de 2024 qui fait pourtant polémique’’, écrit encore le journal.
Le Soleil, préoccupé par l’approvisionnent en papier journal, titre ’’Un marché au bout du rouleau’’.